La société comme possession – la preuve par l’orchestre

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2009

Chapitre préparé pour un livre de Didier Debaise (sous la direction de) Philosophie des possessions, Presses du Réel, Dijon, 2011, pp. 9-34.

Abstract

« Qu’est-ce que la société ? On pourrait la définir de notre point de vue : la possession réciproque, sous des formes extrêmement variées, de tous par chacun. » p. 85 MONADOLOGIE ET SOCIOLOGIE. Si l’on considère la société telle qu’on la représente usuellement, la phrase est dénuée de sens : ce que je possède, vous ne le possédez sûrement pas puisque ce qui est « à moi » n’est pas « à vous ». C’est même ce qui permet de définir la propriété au sens d’exclusivité. Tarde envisagerait-il une sorte de communisme où nous serions tous, en quelque sorte, les possédants en indivision de toutes les propriétés dans lesquelles nous pourrions puiser en fonction de nos besoins ? Ce qui ferait de chacun de nous les possédés par tous les autres qui pourraient, par un retour à cet état de nature que Hobbes a décrit avec effroi, se saisir à volonté de « nos » biens —lesquels seraient aussi bien « à eux » ?

Translations

2010: Anglais / English
by Liz Libbrecht in Mattei Candea (editor)
(aborted publication)

2017: Portugais/Portuguese
Translator: Pedro Heitor Barros Geraldo
Title: “La Sociedad como posesion – la ‘prueba for la orquestra’”
in Revue Confluências, pp. 159-176, numero 3, 2017