De la nécessité d’atterrir-contribution d'un consortium
« De la nécessité d’atterrir » revue Revue Projet n° 373, décembre 2019/janvier 2020 pp. 19-21
Nous entrons bien dans un nouveau régime climatique au sens scientifique et politique du terme. Les partis dits de gouvernement se sont effondrés, laissant face à face deux ensembles l’un plus libéral et européen, l’autre clairement nationaliste et eurosceptique qui posent, chacun à sa façon, la question de l’espace dans lequel doit se dérouler désormais la politique et le type de peuple auquel il faut désormais se référer. Mais, aux mêmes élections, la montée des partis « verts » permet de préciser une troisième direction que l’on ne peut plus situer entre la gauche et la droite et qui pourtant définit clairement une différence claire entre progressistes et réactionnaires : cette direction que l’on peut appeler l’attraction pour le Terrestre partage avec les deux précédentes l’angoissante question de savoir quels peuples habitent quels sols, mais elle la pose d’une façon entièrement différente.