Articles

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(P73)
Crise des valeurs? Non, crise des faits!
1997

In Actes du colloque Ethique et Environnement, La Documentation Française, Paris, 1997, pp.95-104.

Abstract
“Nous ne savons pas ce que peut un environnement” telle est la découverte commune faite par les sociétés industrielles depuis trente ans, “nous ne savons pas d’avance ce qu’il peut supporter ou non”. Mais il ne faut pas se tromper sur le sens de cette découverte qui est donné tout entier par le doute radical de sa formulation. L’écologie dite à tort profonde affirme qu’elle sait la réponse à cette question.
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Ecologie 🔗
(P71)
Tu ne calculeras pas! » ou comment symétriser le don et le capital.
1997

In Alain Caillé (sous la direction de) Le capitalisme aujourd’hui, Revue du MAUSS, n°9, La Découverte, Paris, pp.45-70 (avec Michel Callon).

Abstract
Maintenant que le capitalisme semble avoir triomphé, il devient peut-être possible de l’étudier pour lui-même sans lui ajouter des monstruosités qu’il ne possède pas, sans lui prêter des vertus qu’il n’a jamais eues et, surtout, sans croire que des lois inflexibles guident son développement. Pour parodier un mot de Marx, on pourrait dire que “les philosophes (ou les économistes) n’ont fait jusqu’ici que transformer le monde, il s’agit maintenant de le comprendre”.
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Traduction en espagnol Spanish translation « No calcularas ! o como simetrizar el don y el capital » Athenea Digital 11 (1) 171-192 (marzo 2011).

Republication in Michel Callon et al. (eds) Sociologie des agencements marchands, Presses de l’Ecole des Mines, Paris, 2013, pp. 8-41

Théorie de l'acteur réseau 🔗
(P50)
Esquisse du parlement des choses (republication)
2018

Ecologie Politique n°10 pp.97-107 [republication in Ecologie Politique 2018 /1 n°56 pp. 47-64]

Abstract
L’écologie nous oblige donc à repenser à la fois la science et la politique. Nous avions exprimé cette double refonte par l’expression, “le Parlement des choses” . Il s’agit, disions-nous, de convoquer le Parlement des choses, ou plutôt de proposer des formes institutionnelles officielles à un parlement invisible mais déja opérationnels dont les linéaments doivent pouvoir se discerner empiriquement. Notre ambition a donc deux moments. Le premier consiste à définir ce parlement, en le distinguant d’autres formes de relations de la politique et des sciences qui ont pu exister dans le passé ou qui existent encore. Le second (encore largement à venir) consiste à rechercher dans les imbroglios politico-scientifiques actuels la préfiguration officieuse de ce parlement . En effet, la tâche n’est plus d’inventer par une utopie une politique idéale qui serait, par miracle, réconciliée avec les sciences, mais de manifester officiellement ce qui existe déjà officieusement. Les tâches conjointes du sociologue, du philosophe et du politologue ont pour but de préparer par des mots, des concepts, des terrains, des textes, la reconnaissance officielle de ces linéaments qu’une institution viendra ensuite renforcer, infléchir ou fonder. Ce passage de l’officieux à l’officiel, du clandestin au formalisé n’est pas une simple révélation de ce qui existe déjà comme s’il suffisait d’entériner les pratiques actuelles sans les modifier.
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Ecologie 🔗
(P50)
Esquisse du Parlement des choses (republication)
1994

Esquisse du Parlement des choses, in Ecologie politique, n°10 pp.97-107 [republication in Ecologie Politique 2018 /1 n°56 pp. 47-64]

Abstract
Depuis une vingtaine d’années, nous vivons un bouleversement dans la philosophie des sciences qui s’ajoute aux nombreux bouleversements politiques qui lui sont liés plus intimement que nous ne le croyons. Nous passons insensiblement d’une philosophie des sciences, dominante jusqu’à l’oeuvre de Bachelard en France et de Popper en Amérique, à une philosophie de la recherche. Or, découverte étonnante, la seconde ne ressemble nullement aux premières. Aucun des traits intellectuels qui permettaient de distinguer la science des autres activités, ne vaut pour la recherche. En particulier, les liens à la politique, à la stratégie, à la culture, si difficile à établir avec les sciences, se tissent très aisément avec la recherche.
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Ecologie, Politique 🔗
(P41)
Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée: petite philosophie des techniques.
2006

in J. Prades (sous la direction de) La Technoscience. Les fractures des discours. L’Harmattan, Paris, pp.27-40. Repris dans Petites leçons de sociologie des sciences. La Découverte, Paris.

Abstract
Rien de mieux qu'un exemple, comme celui de l'immortel génie ingénieur Gaston Lagaffe pour explorer quelques principes de sociologie des techniques.
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Technologie 🔗
(P37)
« Le travail de l’image ou l’intelligence scientifique redistibuée »
1991

In Culture Technique N°22 pp.12-24.
[✍ repris en livre reedited as abook in VI- see books for translations]

Abstract
Si l’on voulait résumer d’une phrase la transformation récente de la philosophie des sciences qu’illustre ce reportage sur les images il faudrait dire que le savoir est devenu savoir-faire. La connaissance qui jusqu’ici dominait les pratiques est aujourd’hui un sous-ensemble de celles-ci. Le développement des institutions scientifiques, les révolutions en psychologie, la naissance de l’anthropologie cognitive, celle plus récente de l’ethnométhodologie, y sont évidemment pour beaucoup, mais c’est sûrement l’usage courant de l’ordinateur qui a contribué à cette matérialisation de la pensée. Une machine qui calcule, qui écrit, qui lit, qui visualise, qui combine, cela donne des idées aux matérialistes. La pensée se trouve non seulement incarnée mais produite et calculée. Ce que la théorie de l’information avait commencé, la pratique de l’informatique l’achève: l’information devient un élément du monde physique. Le philosophe et la secrétaire qui comptent en bauds et en bytes ne peuvent plus être idéalistes. L’usage de plus en plus répandu du mot “technologies de l’intelligence” marque cet hybride naguère impensable.
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Epistémologie, Visualisation 🔗
(P36)
Inscrire dans la nature des choses ou la clef berlinoise.
1991

In Alliages N° p.4-16.

Abstract
Nous ne savons pas la nature d’un corps social et nous ignorons tout à fait ce qu’est une technique. Nous ne sommes pas pour autant démunis, car nous pouvons suivre en détail comment des énoncés circulent de mains en mains, de bouches à oreilles, de corps à corps, et nous sommes tout à fait capables de voir comment ces énoncés, ces tokens, ces quasi-objets, se chargent peu à peu, s’alourdissent, se remplissent, et finissent par devenir un monde à l’intérieur duquel nous, les humains, circulons.
Traductions

Italian translation in Andrea Semprini (sous la direction de) Il senso dell cose. I significati sociali e culturali degli oggetti quotidiani, Franco Angeli, Milan, p.117-121.

Technologie 🔗
(P36)
Inscrire dans la nature des choses ou la clef berlinoise.
1991

In Alliages N° p.4-16.

Abstract
Nous ne savons pas la nature d’un corps social et nous ignorons tout à fait ce qu’est une technique. Nous ne sommes pas pour autant démunis, car nous pouvons suivre en détail comment des énoncés circulent de mains en mains, de bouches à oreilles, de corps à corps, et nous sommes tout à fait capables de voir comment ces énoncés, ces tokens, ces quasi-objets, se chargent peu à peu, s’alourdissent, se remplissent, et finissent par devenir un monde à l’intérieur duquel nous, les humains, circulons.
Traductions

Italian translation in Andrea Semprini (sous la direction de) Il senso dell cose. I significati sociali e culturali degli oggetti quotidiani, Franco Angeli, Milan, p.117-121.

Technologie 🔗