Articles

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(P120)
Efficacité ou instauration?
2006

In Vie et lumière n° 270 Avril-Juin 2006 pp. 47-56.

Abstract
Souriau's notion of instauration allows a rather different take on the Christian notion of sacrament.
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(P117)
En tapotant sur Rem Koolhas avec un bâton d’aveugle.
2005

Architecture d’aujourd’hui, Nov-Décembre, n°361 pp. 70-79.

Abstract
An attempt at understanding Koolhas' work in relation with actor-network-theory of design and architecture.
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Traduction en polonais Polish translation « Ostukujak architekture Koolhaasa laseczka slepca » in Faktura 1, 2007 pp. 41-44.

Design 🔗
(P114)
Qu’est-ce qu’un style non-moderne ?
2005

in Catherine Grenier (sous la direction de) La parenthèse du moderne. Actes du colloque, 21-22 mai 2004, Editions du Centre Pompidou, Paris, 2005 pp.31-46.

Abstract
Is it possible to define a style that is different from modernism as it is understood by art historians? A lecture in Beaubourg around the anthropology of modernism.
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Histoire de l'art 🔗
(P111)
Note brève sur l’écologie du droit saisie comme énonciation
2004

In Cosmopolitique, 2004, numéro spécial sur le droit coordonné par Frédéric Audren et Laurent de Sutter, n°8, pp. 34-40

Abstract
Pour saisir ce que j’ai appelé ‘le passage du droit’ remplaçons d’abord le mot droit par ‘enchaînement’ pour ne pas le confondre avec l’institution juridique elle-même; intéressons nous ensuite à l’expérience de pensée suivante: dans le débrayage énonciatif, comment parvient-on à suivre les déplacements entre énonciateurs, énonciataires et énoncés? Réponse: c’est impossible puisqu’il est de la nature de l’énonciation d’envoyer, c’est à dire de perdre le lien entre celui qui parle et ce qui est dit –y compris dans l’énoncé ‘ego cogito’ ou ‘moi je dis’ comme l’ont bien vu des générations de grammairiens et de sémioticiens. Cette perte, d’autres régimes en profitent à fond. Par exemple, pour prendre le cas le plus frappant, l’énonciation politique dont la véridiction repose sur cette confusion entre celui qui parle, ce qu’il dit et celui qui le fait parler; ou bien évidemment, l’énonciation dite ‘de fiction’ dont la vérité particulière repose au contraire sur l’envoi dans des positions ambiguës, inassignables.
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Droit, Modes d'existence, Sémiotique 🔗
(P108)
« Science et raison : une comédie des erreurs ».
2004

La Recherche, Hors série sur Dieu, pp.66-69, Janvier 2004.

Abstract
C’est l’histoire d’un malentendu: la Foi offrirait la croyance en un au-delà surnaturel alors que la Science serait la connaissance d’un ici bas naturel. Si l’on veut connaître la nature, il faut suivre le mouvement des sciences; si l’on veut y ajouter, en plus, de la religion, alors il faut bondir par -delà la nature, changer de méthode d’enquête, abandonner le raisonnement usuel et se mettre à ‘croire’ en des choses qu’on ne peut pas prouver directement mais dont on peut seulement témoigner. La croyance en un lointain inaccessible et la connaissance d’un proche directement palpable se séparent comme l’eau et l’huile laissées au repos.
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Epistémologie, Religion 🔗
(P100)
La grande clameur relayée par le Pape François
2015

In collectif Laudato Si, Edition commentée, Collège des Bernardins, Parole et silence Editions, 2015, pp. 221-229.

Abstract
L’audace de l’encyclique Laudato Si ! n’a d’égale que les efforts multiples pour en assourdir autant que possible le message et les effets. Une fois de plus, les questions écologiques, dès qu’on les introduit dans le cours ordinaire des pensées rabâchées, modifient de fond en comble l’attitude de tous les protagonistes. « Comment un Pape ose-t-il parler d’écologie ? » se demandent aussi bien les fidèles qui attendent d’une encyclique qu’elle réaffirme quelque point de doctrine ou qu’elle éclaire une question de mœurs, que les indifférents qui n’ont jamais de leur vie lu la moindre encyclique, ni attendu quoi que ce soit du magistère de l’Église. De nombreux fidèles se bouchent les oreilles pour ne pas entendre la voix qui appelle à la conversion radicale (§-114. « Ce qui arrive en ce moment nous met devant l’urgence d’avancer dans une révolution culturelle courageuse ») pendant que les indifférents se mettent à tendre l’oreille pour écouter la voix de quelqu’un dont ils n’imaginaient pas une seconde qu’elle pouvait être « de leur côté » (§-145 « L’imposition d’un style de vie hégémonique lié à un mode de production peut être autant nuisible que l’altération des écosystèmes. »).
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Date: 201-:
Langue: Anglais
Traducteur: Stephen Muecke
Journal:

Ecologie, Politique, Religion 🔗
(P99)
Transmettre la syphilis, partager l’objectivité.
2002

In Fleck, L. (2005 [1934]). Genèse et développement d'un fait scientifique (traduit par Nathalie Jas -préface de Ilana Löwy, postface). Paris: Les Belles Lettres.

Abstract
Quel livre étonnant ! C’est un peu comme Moby Dick : il fait irruption de temps à autre, à des décennies d’intervalle, puis disparaît sans bruit avant d’émerger soudain, frais, écumant, couvert de coquillages, dangereux par sa nouveauté, tout à fait capable, comme la célèbre baleine blanche, de faire sombrer plus d’un vaisseau chargé d’historiens des sciences, d’un grand coup de sa tête obstinée.
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Epistémologie 🔗
(P96)
Préface à la traduction française de la Société du risque
2003

Ulrich Beck. La Société du risque : Sur la voie d'une autre modernité (traduction par Laure Bernardi) (préface de Bruno Latour) Paris: Flammarion, 2003.

Abstract
Enfin, Ulrich Beck en français ! Il était temps. Ce grand sociologue, ce penseur de la modernité, qui connaît en Allemagne, en Angleterre un immense succès, n’a pas eu de chance, jusqu’ici, avec les français. Pourtant, c’est bien de nos sociétés industrielles qu’il parle ; c’est bien elles, dans chacune de leurs composantes, depuis le marché du travail jusqu’aux secrets d’alcôves, depuis les controverses scientifiques et techniques jusqu’aux nouvelles définitions de la politique, qu’il cherche à décrire. Voilà un auteur auquel on ne saurait reprocher de ne pas prendre à bras le corps les problèmes contemporains : quand paraît pour la première fois la Société du risque, le nuage de Tchernobyl se déploie sur l’Europe ; quand sort cette traduction française, les catastrophes frappent aussi bien à Toulouse qu’à New York. Qui a besoin encore de preuves que nous sommes entrés pour de bon dans la société du risque ?
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(P92)
L'impossible métier de l'innovation technique - PROTEE Une nouvelle méthode d’évaluation des projets fortement incertains
2003

"L'impossible métier de l'innovation technique" in Philippe Mustar et Hervé Penan Encyclopédie de l’innovation, Paris, Economica, 2003, pp. 9-26.

Abstract
Freud disait qu’il existe trois « métiers impossibles : éduquer, gouverner, soigner ». Il faut y ajouter dorénavant un quatrième : innover — à moins qu’il ne s’agisse en réalité d’une synthèse des trois précédents. Puisqu’en cette époque de « globalivernes » on fait de l’innovation non seulement l’unique chance de survie pour les entreprises et les nations mais aussi une règle de vie pour les individus, il n’est pas inutile de se demander comment pratiquer ce « métier impossible ». Existe-t-il des moyens pour gérer au mieux l’innovation ? À première vue, la tâche semble impossible. En effet, l’innovation, qu’elle soit radicale ou incrémentale, modifie toujours les organisations dans lesquelles et contre lesquelles elle émerge. Tandis que la gestion exige une bonne dose de routine pour fonctionner, l’innovation vient toujours secouer les cadres rigides lesquels ne sont d’ailleurs, le plus souvent, que les habitudes mises en place pour dompter les nouveautés de la génération précédente. Soit nous savons gérer l’innovation qui se présente à nous et il y a de bonnes chances pour qu’il ne s’agisse pas du tout d’une nouveauté ; soit il s’agit en effet d’une innovation et par conséquent nous ne savons pas comment la gérer. Dans les deux cas, l’innovation empêche les gestionnaires de dormir.
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Language: Italian
Date: 2002
Reference: « L’impossibile mestier dell’innovaore tecnico »
in Giusppe Ardrizzo (editor) Ragioni di confine il Mulino Bologna, 161-188, 2002

Technologie, Théorie de l'acteur réseau 🔗
(P87)
Guerre des sciences –un dialogue
2000

Michael Scharpin (editor) Wissenschaftsfeinde? Science wars une die provocation der Wissenschaftsforschung Westfalishes Dambfboot,pp 174-184, 2001

Abstract
Elle—Ah, vous êtes sociologue et vous étudiez les scientifiques ? Alors vous allez pouvoir m’expliquer. Je n'arrête pas d'entendre parler de « guerre des sciences » dans mon labo. On se bat à propos de quoi exactement? Lui—Si seulement on le savait ! On saurait vers quel front se diriger, quel équipement emporter, quel camouflage adopter. Mais là, ça tire dans tous les sens. Pas facile de s'y retrouver. Elle—J'ai entendu dire qu'il s'agissait d'éviter le relativisme, mais comme je suis physicienne, cela me paraît difficile, car sans la relativité on ne pourrait faire aucune mesure, on serait toujours prisonnier d'un point de vue; nous, dans notre discipline, nous avons besoin de la relativité des cadres de référence pour travailler. Surtout moi qui travaille sur des évènements proches du Big Bang, pas chez vous? Lui—(en soupirant) Si, si, bien sûr, mais le « relativisme » est l’une des victimes de cette guerre, une réfugiée ; chez vous cela veut dire « relativité » ; dans les humanités et en morale c'est une injure, cela veut dire: « Ah, vous croyez alors que tous les points de vue se valent, que toutes les cultures sont égales, que l'on peut mettre la vérité et l'erreur sur le même plan, que Rembrandt et les graffitis ont la même valeur et que, entre les créationistes et les évolutionnistes, on ne peut pas trancher, parce que tout se vaut et que anything goes. » Elle—Mais vous pensez ça! C'est horrible alors! On a raison dans mon labo de me dire de ne jamais sortir avec un sociologue…
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German translation
Wissenschaftsfeinde? Science wars une die provocation der Wissenschaftsforschung Westfalishes Dambfboot,pp 174-184, 2001

Epistémologie, Philosophie 🔗